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Actualités météo
25° attendus en Rhône Alpes

Ce week end, notre pays se situera entre une dépression atlantique et un anticyclone qui s’étend depuis le Maghreb jusqu’à  l’Allemagne. Nous profiterons avec l’aide d’un vent de sud d’une douceur de plus en  plus marquée surtout en journée. Samedi et surtout dimanche, les températures seront largement au-dessus des normales saisonnières pour une fin de seconde décade d’octobre et seront souvent d’un niveau de fin août. On entend ainsi pour dimanche jusqu’à 25° sur la région lyonnaise ou bien encore la plaine de l’Ain et Grenoble soit 5 à 8° au-dessus des normales. Dimanche, le ciel bleu moins net avec quelques passages nuageux sans conséquences. En tout cas, il n’est pas sûr qu’en Rhône Alpes nous battions des records journalier de chaleur mais on pourrait s’en rapprocher un peu partout. En tout cas, l'ambiance paraitra chaude. Lundi s’annonce encore  bien agréable. Si par la suite, le mercure descend quelque peu avec un peu de pluie attendue, la fin de semaine prochaine pourrait à nouveau nous valoir des températures encore assez douces mais sans atteindre tout de même les niveaux prévus ce week end, tout en sachant qu'il peut faire aussi doux dans notre région jusqu'en fin de mois d'octobre comme les 24,7° du 26 octobre 2006. Va-t-on se diriger vers le mois d’octobre le plus doux de son histoire ?. Ce n’est pas exclu dans notre département de l’Ain notamment. Pour l’heure, les minimales sont excédentaires d’un bon degré par rapport au record de 2004 mais à +3,5° par rapport aux normales !. Quant aux maximales,  elles font encore mieux et Il faudra pour cela comparer leur niveau par rapport à celui de 2001, le plus élevé jamais enregistré depuis 1946 avec 20,8°. Nous sommes en ce moment à un niveau de 21,8° soit un excédent qui atteint les 5° !.

Vers l’année 2014 la plus chaude jamais enregistrée ?. Au-delà, c’est la question d’enregistrer ou pas l’année la plus chaude de notre histoire qui semble se poser ?. Et pour l’heure, il semble que nous soyons bien partis pour cela ou du moins de connaitre une des années les plus douces. Si l’on s’en tient aux comparaisons avec l’année 2003, la plus chaude de toutes, au sortir du mois de septembre on relève dans l’Ain une moyenne globale de 13,9° contre 14,4° il y a 11 ans. Il faut savoir qu’en 2003 le mois d’octobre qui avait suivi un été historique ne fut pas des plus chauds, à l’inverse donc de celui de 2014. Et il s’en était suivi notamment un mois de novembre inférieur aux normales sans excès et un mois de décembre plutôt dans les normes. On surveillera donc ce que nous réserve déjà ce prochain mois de novembre.  Sur ces 9 derniers mois, pas moins de 6 ont été excédentaires dont un +3,8° pour le mois de janvier. L’hiver dernier dans l’Ain a été l’un des plus chauds jamais enregistré suivi d’un printemps excédentaire également avant que l’été ne marque un peu le pas ( 0,3° de manque). Et que la douceur ne revienne pour le mois de septembre (+1,3°). A comparer avec 2003, janvier, février, et avril 2014 ont largement dépassé les niveaux d’il y a 11 ans. A l’inverse  juillet ( -4,6° ) et surtout août (-6,6°) accusent un sacré écart. Même s'il faut relativiser ces deux derniers chiffres car pour rappel, en août 2013 il n’avait jamais fait aussi chaud avec 40,3° sur les tablettes départementales. Donc tout dépendra de la météo que nous aurons pour la fin d'année car il est déjà acquis que ce mois d'octobre sera exceptionnellement doux. Pour le reste, cela se jouera peut-être à peu de choses. A noter que l'année 2011 avait été du même acabit que 2003 même si c'est cette dernière qui reste dans toutes nos mémoires avec son été plus qu'exceptionnel en terme de températures.


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Les brèves régionales

Grenoble, très exposée aux risques météo : alors que les récentes actualités nous ont rappelé que l'Isère pouvait subir des inondations suite à des fortes pluies, un enquête ces jours derniers de La Chaine Météo nous rappelle que la ville de Grenoble se trouve dans le TOP 5 des villes françaises les plus exposées aux catastrophes naturelles. C'est une 3e place que se serait bien passée la capitale du Dauphiné. Elle se classe ainsi juste derrière Saint Pierre en Martinique et Nîmes. Nice et Quimper étant respectivement quatrième et cinquième. La ville est surtout menacée par des canicules, des vagues de froid et et des risques de crues. Compte-tenu de la situation géographique de Grenoble au fond d'une cuvette, cernée par les montagnes, avec deux grosses rivières qui se rejoignent (l'Isère et le Drac), une catastrophe serait possible", explique La Chaîne Météo. "Crue de l'Isère et inondations en 1990, 2008, 2013...Grandes crues historiques au 16 ème siècle. Tempête de neige (cassant tous les arbres vers la gare) en octobre 2012 et janvier 2013...", la ville est donc loin d’être à l’abri.
Les écarts de températures peuvent également être difficile à supporter. "Canicule en été, froid extrême en hiver (on passe de presque 40° en été à parfois -15° en hiver)...", analyse le site météo. "La configuration géographique de la cuvette grenobloise l'expose au risque de vents forts (pouvant causer de gros dégâts comme en 2007), d'orages stationnaires déversant de grandes quantités de pluie et de grêle." "En outre, les périodes de canicule ou de grands froids sont exacerbées car l'air y est plus difficilement brassé. Grenoble est également exposée aux grandes crues de l'Isère et du Drac, car située à leur confluence. Les digues particulièrement élevées témoignent de la lutte incessante des urbanistes depuis le XVI ème siècle."


 Ardèche : le courant très vite rétabli

Malgré les nombreux dommages en raidon des fortes pluies qui provoquèrent des inondations, la situation est finalement assez vite revenue à la normale en Ardèche dès mardi soir. Lundi soir, après le déluge, il restait encore 444 clients ERDF dans le département privés d'électricité. Le lendemain à la même heure, la situation était rétablie dans l'ensemble des foyers. Jusqu'à une centaine d'agents étaient présents sur le terrain pour rétablir la situation le plus vite possible.


Les Vans : de nouvelles trombes d'eau

Le soleil était revenu s'imposer mardi après-midi sur les Vans quand un violent orage s'est abattu sur toute sa région. Pendant plus d'une heure, des trombes d'eau après tout ce qu'il était tombé dans la nuit de dimanche à lundi, se sont abattues, transformant les routes en rivières, les murs en cascades et faisant très vite grossir tous les ruisseaux et rivières. De nouveau, les pompiers ont été mis à contribution pour vider les caves et les sous-sols inondés. En parallèle, l'eau restait encore non potable sur sept communes du bassin des Vans et des packs d'eau ont été distribués. Une situation qui était encore similaire ce jeudi matin.


La douceur et ses conséquences

Cette douceur déjà bien amorcée au début de l'automne et qui se poursuit en ce mois d'octobre n'est pas sans conséquences sur la végétation. Au point que depuis quelques jours, les cerisiers sont de nouveau en fleurs sur la région de Montélimar. De là à dire qu'il y aura des cerises à Noël !. En tout cas, la douceur estivale de ce mois de septembre dans la Drôme n'y est pas étrangère. Et ce mois d'octobre a bien commencé. A ce jour, les moyennes des minimales affichent un excédent sur Montélimar de 4,3°. Cela monte même à + 4,7° pour les moyennes maximales. Des chiffres comparables à ceux de notre département de l'Ain ( voir plus haut). Pour l'heure, le maximum du mois a été enregistré le 8 octobre dernier avec 26,3°. Mais il y a encore de la marge pour atteindre les records car le 1er octobre 2011 le thermomètre était monté à 30,4°.


Bientôt la saison d'hiver

Ouvertures pendant les vacances de la Toussaint : Aiguille du Midi - Montenvers - Télécabine de Planpraz.
Réouverture partielle des domaines skiables les Grands Montets et les Houches Saint-Gervais le 6 décembre 2014
Autres domaines : réouverture le 13 décembre 2014


Les premières neiges sur les Savoie

Si lundi dernier, c'était la pluie qui était d'actualité en plaine, en montagne par contre on a assisté aux premières chutes de neige de la saison. Ainsi, le col de l'Iseran s'est paré de blanc. Les engins de dégagement du Conseil général ont dû dégager les cinq centimètres d'une neige lourde tombée au petit matin. Vu pour l'heure que cette offensive neigeuse a été de faible intensité, l'accès a vite été remis au noir sur cet axe très connu et très fréquenté. Un coup de lancement de la longue saison qui approche pour ceux qui gèrent à rendre disponible tous les axes de cette région.


 


 
 

 

 

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