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Actualités météo
Plus de 20° enregistrés ce dimanche dans le département


Le département de l'Ain vient d'engranger trois journées consécutives de records de douceur. On se serait cru au début du printemps plutôt qu'à la fin de l'automne météorologique qui s'annonce d'ores et déjà comme l'un des plus doux depuis l'après-guerre. Depuis vendredi, l'Ain baigne dans une douceur exceptionnelle venant en droite ligne du Maghreb avec ce flux de sud qui fait remonter des bouffées chaudes. On relevait de l'autre côté de la Méditerranée pas moins de 27°. Malgré pourtant des records journaliers assez hauts, ceux-ci sont tombés à tour de rôle notamment à Ambérieu : 18° vendredi battant un record vieux de 1960, 18,3° hier effaçant le record de 194 et jusqu'à 20,4° ce dimanche où cette fois-ci c'est le record datant de 2003 qui est tombé et largement avec ses 18°. C'est même un double record aujourd'hui puisqu'il s' agit également d'une température jamais enregistrée dans le département de l'Ain pour une dernière décade de novembre. Il faut remonter pour ce record décadaire à 1984 où l'on avait enregistré le 30 novembre 19,8°. Et ce n'est peut-être pas tout à fait fini car on s'attend lundi à une nouvelle journée de douceur toujours dans ce flux de sud et il n'est pas exclu que l'on enregistre une chute du record du 24 novembre 2006. Après le record de la seconde décade d'octobre pour les températures maximales, cet automne 2014 fera date dans les annales. Nous sommes bien loin du temps que nous avions connu il y a toute juste un avec de la neige surtout le 22 et du froid. Plusieurs milliers de foyers avait été privés de courant. Si à la suite de lundi, les températures baissent, il n'y a toujours pas de vague de froid en vue et de neige sur nos reliefs. Il va donc falloir patienter un petit peu.
Une nature déboussolée : en attendant, ce temps extrêmement doux n'est pas sans conséquence non seulement sur le commerce où les vêtements d'hiver ne se vendent pas encore beaucoup dans les rayons mais aussi sur la nature. Dans l'Ain, il n'est pas rare de trouver des roses ouvertes, des forsythias qui se remettent à fleurir comme en plein mois d'avril, des fraises mûres dans les jardins du village de Rossillon dans le bas Bugey ou bien encore d'entendre à nouveau chanter les mésanges où parfois les merles faire des vocalises. Il faut tout de même préciser que les températures si globalement ont été très douces sur la frange ouest et centrale du département, les grisailles sont restées tenaces sur le flanc Est comme hier dans le pays de Gex avec un contraste thermique conséquent en traversant le département. On a ainsi relevé des niveaux de près de 10° au-dessus des normales saisonnières avec 20,1° à Viriat (e précédent record de douceur pour une dernière décade de novembre sur les douze dernières années avait été enregistré le 25 novembre 2006 avec 19,3°), 20° à Ceyzériat, 20,6° sur Arbent, 19,4° sur St Etienne du Bois et Etrez, 19,8° sur pont d'Ain, 19,8° dans le Cerdon, 17,3° sur Hauteville, 17,4° à St Rambert en Bugey, 16° à Seyssel, 14,2° à Bellegarde mais à l'abri du flux de sud seulement 7,4° sur Cessy dans le pays de Gex.

Un temps doux qui est bon pour la collectivité : Ce temps exceptionnel ne fait pas que des malheureux et fait faire des économies au Conseil Général de l’Ain ( t donc par voie de conséquences au portefeuille du contribuable)qui comme chaque année a lancé son plan viabilité hivernale ( officiellement activé le 14 novembre dernier) qui pour l’heure, contrairement à l’an passé à pareille époque, n’a pas encore lancé ses chasse-neige sur le réseau routier départemental qui comprend pas moins de 4500 kilomètres avec  comme à chaque saison des axes classés en fonction d’une échelle prioritaire qui tient compte tout particulièrement à la fréquentation. Les RD 1075 et 1084 restent privilégiées par les services départementaux  et leur centaine d’équipages  ainsi que les secteurs de montagne, par rapport au réseau dit secondaire. Il faut savoir que ces dernières années, le Conseil Général a dû faire face à des dépenses importantes pour le déneigement et le salage et si l’hiver est indulgent encore cette année comme le dernier, les services de l’Etat ne diront pas non. Le dispositif hivernal certes moins intense que celui de la Haute Loire par exemple mobilisé tout de même des équipes d’astreinte, un usage important du matériel, l’épandage de sel de déneigement où la tonne est facturée jusqu’à 100 euros. La note peut donc devenir très salée si l’hiver se met à frapper durement à la porte avec son lot de chutes de neige et de verglas, mais c’est le prix à payer pour assurer avec sécurité les déplacements de la vie quotidienne et la poursuite de l’activité économique.


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Des records également dans le reste de la région


Rhône et Loire ont également eu chaud : tout comme samedi  et l’Ain, le département du Rhône a lui aussi connu ce dimanche des températures records pour la saison. Ainsi, la station météo de Lyon Bron qui a ouvert en 1921 a enregistré un nouveau record pour un 23 novembre. Le thermomètre a grimpé cet après-midi jusqu’à 21,2° renversant largement le précédent record de 18,6° qui datait de 2003. On a relevé également 16,2° à Vauxrenard, 18,8° sur Chiroubles,20,4° à St Jean d’Ardières, 19,8° à st Germain l’Argentière,  21° sur St Georges de Reneins, 20,8° à Liergues, 21,4° à Lucenay, 20,3° à Brindas et même 17,2° aux Sauvages à plus de 800 m d’altitude. Les Lyonnais ont pleinement profité de ces conditions printanières pour prendre d’assaut les parcs, jardins, et autres terrasses des cafés. Cette douceur ne fait pas ainsi que des malheureux. Dans la Loire, le constat fut également le mê me avec là des records de douceur qui ont été largement battus pendant ces trois derniers jours. La station de St Etienne Bouthéon a vu son thermomètre monter jusqu’à 18,5° vendredi, battant le record du 21 novembre 1980 avec ses 17,8°. Samedi, le nouveau record a été encore plus net avec 19,6° sur les tablettes, effaçant le précédent extrême de 17,4° d’il y a 30 ans. Et enfin, ce dimanche, le mercure afficha pas moins de 21,3° , des niveaux dignes d’un mois d’avril contre 18,7° en 2006. Tout comme dans l’Ain cité plus haut, on bat également  dans ce département  le record de chaleur pour une dernière décade de novembre depuis le début des relevés en 1946, qui remplace ainsi les 19,6° du 25 novembre 2006. Dans le reste du département de la Loire, on a relevé jusqu’à 22,2° au poste de St Etienne CT, 20,6° à celui de Grand Clos, 21° sur St Chamond, 15,4° dans le Pilat, 17,4° à St Bonnet le Château, 20,4° à Chalmazel, 18,5° au col de la Loge, 15,9° au col du Béal, 17,8° à Mon sur Loire et 17,7° au col de la République à plus de 1000 m d’altitude tout de même et qui n’ a vu que faiblement les premiers flocons durant cet automne. Et puis, plus au sud de la région, il a également fait très doux puisqu'à Montélimar, nous n'avions jamais relevé une température aussi élevée pour un 23 novembre depuis 11 ans avec 21,4° contre 20,2°; c'est donc là encore un nouveau record journalier qui est tombé. Ce goût d’été indien devrait encore se maintenir ce lundi avant de retrouver  enfin dirons certains des températures un peu plus habituelles pour la saison mais encore au-dessus des normales saisonnières.


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En bref


La saison des sports d'hiver est lancée dans les Alpes
 : si certains ont profité de la douceur dominicale pour aller flâner ou profiter des terrasses de cafés comme en plein début de printemps, d’autres avaient déjà envie de chausser les skis. Pour une fin novembre, il n’y avait rien d’exceptionnel et une demi-douzaine de stations des Alpes ont ouvert certaines pistes de leurs domaines avant le grand rush du mois de décembre qui lancera officiellement la saison 2014-2015. Cela lance ainsi le coup d'envoi pour plusieurs mois de schuss. Si cette ouverture était prévue à Val Thorens en Savoie, la station la plus haute d'Europe (2300 m), où l'on est fidèle au rendez-vous, pour les autres cette ouverture fut anticipée. A la suite des importantes chutes de neige survenues ces derniers quinze jours et compte tenu du beau temps annoncé pour ce week end, les communes de montagne ont décidé dans la semaine d’ouvrir et d’offrir ainsi aux skieurs un avant-goût des semaines à venir si la neige est fidèle. On relève près d'un mètre de neige à 3000 m d'altitude dans les Alpes du Nord, 50 cm à 2300 m. C'est une neige froide agréable à skier mais en revanche en-dessous de 1800, la douceur encore importante a empêché de fabriquer de la neige de culture. Cela devrait aller mieux en seconde partie de semaine prochaine avec le recul du mercure. Il a fallu au préalable mobiliser rapidement des saisonniers pour s’occuper de la remise en route des remontées mécaniques, pour rouvrir les restaurants et les commerces. Bien évidemment, les stations ont proposé des tarifs attractifs pour cette reprise comme à Courchevel où l’accès aux pistes était même gratuit ce samedi, une opération choc avec cet accès  au sommet de la Saulire avec 2 pistes et 900 m de dénivelé. La station referma ce soir pour donner son véritable coup d'envoi le 5 décembre prochain. La station de Montgenèvre dans les Hautes Alpes qui n'aura ouvert samedi que sur 900m de dénivelé, avant une ouverture complète de ses pistes le 29 novembre prochain, a fait le plein de monde sous un soleil généreux pour profiter d’un bon mètre de neige récente sur les hauteurs du domaine et 30 cm au pied de la station. De son côté, l’Alpe d’Huez qui ouvrait également ce week end amis définitivement le 6 décembre, a accueilli pas moins de 1500 visiteurs pour la seule journée de samedi. On relevaait 1,50 m de neige au Pic Blanc avec 8 pistes ouvertes. Tignes faisait partie du lot des six stations ouvertes, elle qui est hors concours avec son domaine glaciaire skiable depuis le 4 octobre dernier et qui a étendu son champ avec la double M sur 1400 m de dénivelé. Val Thorens qui a fait tourner ses dameuses cette semaine pour préparer son ouverture, offrait aux skieurs l'accès à 30 % de son domaine damé. La Clusaz a partiellement ouvert. La combe de la Balme, reconnue pour son coin à conserver et protéger la neige tardivement dans la saison, a accueilli ses premiers skieurs pour mieux ouvrir le 20 décembre.
Le succès de ces ouvertures anticipées qui n'avaient rien d'exceptionnel ( puisque parfois on a skié dès la Toussaint et ce même dans le Jura) a donc été au rendez-vous pour tous les amoureux des sports de neige et les professionnels espèrent que ce début de saison prometteur sera bon signe pour la suite et qu’il permettra à la France de récupérer sa première place de destination mondiale pour le ski cédée l’année dernière aux Etats-Unis. D'autant que déjà on évoque une hausse de 2 % des réservations pour le prochain hiver et que les dernières tendances météo à long terme prévoient un bon enneigement et ce dès décembre. A suivre....



Point pollution : Lundi 24 novembre, les conditions météorologiques devraient peu évoluer et les émissions polluantes vont augmenter. Aucune amélioration significative de la situation n'est à priori attendue et la qualité devrait demeurer "moyenne" à "très mauvaise" (indices de 5 à 10) avec encore des risques de dépassements notamment dans les vallées alpines. Mardi 25 novembre, le passage d'une perturbation devrait améliorer la qualité de l'air avec un retour à des indices "moyens" à "médiocres".

 

 
 

 

 

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